Les métiers variés
Les métiers des Caplinois.e.s
Voici quelques autres métiers pratiqués par nos Caplinoises et Caplinots.
Dans l’Inventaire des ressources naturelles et industrielles de 1937, « Beaucoup de jeunes filles sont en service domestique; une trentaine à la campagne, vingt-cinq au village et près d’une centaine dans les villes. ».
En 1937, il y a plusieurs journaliers à Caplan. « La plupart des journaliers sont fils de cultivateurs. L’hiver, ils travaillent dans les chantiers; au printemps, ils s’occupent au flottage du bois; l’été, ils s’emploient au déchargement des navires, aux travaux de voirie ou aidant aux travaux de ferme ». Ils sont 175 à exercer tous ces métiers en 1937.
De nombreux commerçants non identifiés
Les recensements présentent souvent des noms de commerçants, sans dire spécifiquement à quel secteur ceux-ci se rattachent. Voici quelques noms.
William Moir
Dans le recensement de 1861, un certain William Moir de New Richmond est dit « dealer« .
George A. Corbin
Dans le recensement de 1861, un certain William Moir de New Richmond est dit « merchand« .
John McCormick
Dans le recensement de 1861, un certain William Moir de New Richmond est dit « farmer & trader« .
Narcisse Boissonneault
Dans le recensement de 1861, un certain Narcisse Boissonneault est simplement indiqué comme « marchand ».
John Campbell
Dans le recensement de 1861, John Campbell est indiqué comme « marchand ».
Robert H. Montgomery
Dans le recensement de 1861, John Campbell est indiqué comme « marchand ».
Les juges de paix
Dans la Gazette officielle du Québec du 21 mai 1891, Joseph G. Cyr est élu juge de paix de Saint-Charles-de-Caplan.
En 1902, c’est au tour de William McLelland et Pierre Fradette, de Caplan, d’accéder à ce poste pour le district de Gaspé (Gazette officielle du Québec, 8 février 1902).
Un inspecteur de congélateur
En 1905, Ulric Dion est inspecteur du congélateur de poisson à Caplan (Le Soleil, 3 octobre 1905).
Des garde-pêche
En 1914, comme le mentionne le propagandiste Alfred Pelland, le garde-pêche et le garde-chasse pour Caplan est Georges Forêt.

Un lettreur
Dans les années 1960, Roméo Allard de Caplan est lettreur pour des enseignes sur bois et tôle.

Les capitaines
Dans le recensement de 1861, un certain Lazare Poirier, du sous-district de New Richmond, est dit « navigateur ». Puisqu’il figure près des Garant, il y a lieu de penser qu’il habite alors Rivière-Caplan. Cette année-là, Hugh Doddridge est dit « ship master« .
Dans le recensement de 1881, Charles Leblanc est capitaine de bateaux.
Un agent
En 1883, dans les Mercantile Agency books, on voit apparaitre N. Johnston comme agent. Il n’y est plus en 1887.
Les charpentiers et menuisiers
En 1861, dans le Recensement du Canada, un dénommé Rémi Tremblay de la sous-division de New Richmond – probablement du côté de Rivière-Caplan – est un « carpenter and farmer« . Idem pour un dénommé Pierre Dumas senior (sic).
En 1881, Jean-Baptiste Bélanger est charpentier, ainsi que Zotique Chrétien.
En 1891, Charles Tremblay, Dominique Cyr, François Bélanger, Joseph Bélanger, et Eleonor Normands (?), Richard Normands (?), Rémi Tremblay, sont menuisiers.
Un charpentier naval
Dans le recensement de 1861, William Brown, 52 ans, est charpentier naval. Il figure dans le second district de New Richmond.
Des tonneliers
Dans le recensement de 1861, pour le district de New Richmond (probablement limitrophe à Caplan), David Taylor (provenant du Nouveau-Brunswick) et son fils George Taylor sont tonneliers. George Duthie est aussi tonnelier dans ce recensement, mais celui-ci habite peut-être davantage du côté de New Richmond, tout comme Samuel Gilker.

Joseph Gordon Cyr vers 1935. Source : Paulette Cyr.
Portrait de Joseph Gordon Cyr
Voici le portrait d’un entrepreneur bien spécial, Joseph Gordon Cyr.
Le 30 juin 1903, Joseph Gordon Cyr, négociant de Caplan, est appointé percepteur du revenu pour la province pour le district de Bonaventure (Gazette officielle du Québec, 1er août 1903). Selon Louise Landry,
« Joseph Gordon Cyr s’établit à Caplan, épouse la jeune soeur du premier curé de l’endroit, et ouvre un magasin général juste en face de l’église actuelle, sur le front de mer. Il a aussi tenté sa chance avec une scierie, expérience désastreuse puisque son fils y subira un accident mortel à l’âge de 21 ans. Joseph-Gordon est né à Maria en décembre 1850. Le 17 septembre 1879, il épouse à Caplan, Malvina Chrétien. Il est décédé à Caplan le 13 avril 1935, à l’âge de 84 ans. ».
Selon Paulette Cyr, le moulin à scie se trouvera au 4e Rang de Caplan, aujourd’hui Saint-Siméon. Sur son caractère, Mme Paulette Cyr mentionne qu’on le décrit comme « homme jovial, serviable et fort comme un bœuf. Il pouvait soulever son baril de farine à la seule force de ses poignets. Grand et costaud, il impressionnait encore plus dans sa vieillesse à cause de sa grande barbe. Pourtant, c’était un doux qui se trouvait bien avec tout le monde, riche ou pauvre, jeune ou vieux, instruit ou illettré. Il parlait aussi bien l’anglais que le français et se débrouillait, paraît-il, en langue indienne (le Micmac?). Chose certaine, il impressionnait ses petits-enfants en leur interprétant des chansons en indien… qu’il était le seul à comprendre selon les dires de sa petite-fille, tante Françoise Cyr (épouse de feu Salomon Audet). Joseph-Gordon et son épouse Malvina Chrétien finissent leurs jours chez leur fils Léonard, le seul de leurs neuf enfants qui soit resté à Caplan. »

Le docteur Saint-Laurent, qui demeurait dans la maison occupée par le notaire Serge Barriault, et avant lui le docteur Roger Dumais. Il est possible que le docteur Landry, médecin à Caplan entre 1922 et 1925 selon Josette Gélinas, demeurait dans cette maison. Source : Josette Gélinas.
Les médecins
En 1891, Alfred Arsenault est médecin.
En 1937, il y a un médecin à Caplan.
Entre 1922 et 1925, le docteur Alfred Landry pratiquait à Caplan, selon Josette Gélinas.
Il y aurait eu un total de 9 médecins à Caplan selon le livre du Centenaire. Selon Josette Gélinas, « Je crois que le docteur et sa femme demeuraient dans la maison où vit actuellement le notaire Barriault. Tout comme le docteur Dumais et le docteur St-Laurent. Il y a eu 9 médecins à Caplan. ».

Dr. Dumais dans les années 1960. Source: Robert Pike.
Les tanneurs
Dans le recensement de 1891, Élide Frelatte est « apprenti-tanneur ».
En 1893, dans les bottins de la Mercantile Agency, Peter L. Bigaouette du Ruisseau-Leblanc est tanneur. Il n’est plus dans les bottins en 1901.

William Boyd McLellan, vétérinaire à Caplan. Source: Edward C. Garrett
Un vétérinaire, ou… horse doctor!
William Boyd McLellan est vétérinaire à Caplan au 20e siècle, mais selon la tante d’Edward C. Garrett, il allait aussi loin que Bonaventure pour soigner les chevaux! Selon Edward C. Garrett, sa maison était située où le camping est situé, en face de l’actuel vétérinaire. Il décède en 1960.