Les routes

Infrastructures

Le réseau viaire de Caplan s’est déployé en plusieurs étapes. De la route 6 à la route 132, jusqu’aux rangs de colonisation, plusieurs routes jonchent son territoire.

 

Vue de Caplan. Source : Jean-François Chicoine.

Coupure de presse sur le passage de la route 6 à Caplan.

La 132

 

Le village de Caplan était autrefois traversé par la route 6, aujourd’hui route 132. L’un des moments marquants pour le village est certainement la décision du tracé de la future 132, ce qui entraîne la démolition de plusieurs bâtiments dans le village. Ainsi, au début des années 1970, il fallut décider si la route allait passer dans le village ou au nord de la voie ferrée.

 

Les travaux de réfection de la route ont débuté après le Centenaire, soit à l’automne 1975, et les travaux connaissent leur apogée entre 1976 et 1978. Quelques maisons ont été expropriées à cette époque, dont, selon Louise Landry, la vieille maison de Lucien Robichaud, expropriée en octobre 1977. Un pont aurait été construit entre l’automne 1977 et l’hiver 1978. Déjà, en 1976, le ministère des Transports annonçait l’expropriation d’un hôtel-motel, d’une maison, de 3 chalets, d’un hangar et de 16 unités de motel (Le Soleil, 22 octobre 1976). Il s’agissait entre autres de l’Hôtel Gaspésien.

 

Plusieurs citoyen.ne.s gardent en mémoire la vieille route 6. Par ailleurs, le souvenir des snowmobiles l’hiver a marqué plusieurs citoyens. Selon Gérard Lepage, « À Caplan, au début des années 1950, les chemins n’étaient pas ouverts l’hiver. Je crois que c’est en 1952 qu’un monsieur de St-Alphonse a ouvert la route avec un bulldozer. Je me souviens qu’à la fin des années 1940, début 1950, nous voyions passer des snowmobiles Bombardier de temps en temps à Ruisseau-Leblanc. ». Le snowmobile était nécessaire pour le transport des écoliers, pour distribuer la malle, pour faire du taxi, et déplacer les personnes de manière générale (curé, médecin, citoyens, etc.). Selon Richard Audet, Joseph Audet avait un snowmobile avec lequel il faisait du taxi, distribuait la malle, et transportait les élèves.

 

Travaux sur la 132. Source: Carole Brière.

Vue générale de Caplan, année inconnue. Source : BAnQ.

Le chemin Mercier

 

En 1899, dans La colonisation dans les comtés de Témiscouata, Rimouski, Matane, Bonaventure, Gaspé, on apprend que le Département de la colonisation se propose d’ouvrir un chemin qui partira de l’église de Saint-Alphonse de Caplan (dans le septième rang du canton de Hamilton) vers le chemin de fer de Caplan.

Vue à partir du Rang 3 dans les années 1970. Source : Henriot Loubert.

Souvenirs du Rang 2 Ouest

 

Selon Bertrand Poirier, « Moi j’ai plus connu le Rang 2 Ouest là où vivait mon oncle Jean-Paul Arseneault avec ma tante Dora et la famille; ils étaient voisins de l’école . J’y allais souvent, dans ce temps là on disait qu’on allait se promener pour quelques jours. Il y avait un magnifique sentier dans le bois que nous appelions « Le tour de la Gaspésie ». Hey que nous avons eu du plaisir dans ce sentier, nous nous y inventions toutes sortes de mise en scène et de jeux. Lorsque c’était le temps des framboises sauvages, j’y allais presque chaque jour pour en ramasser avec mon cousin Louis-Georges; même que quelques fois, on se donnait la mission de remplir une grosse chaudière à lait, soit deux gallons et demi, et nous remplissions notre mission malgré les nids d’abeilles et les branches de bûchées dans lesquelles nous callions. Aussi voisin de mon oncle Jean-Paul il y avait son voisin, M. Léopold Poirier, qui avait un beau verger de pommes. Avec lui à l’automne, nous les jeunes, nous allions l’aider à ramasser les patates avec un bon pique-nique sur l’heure du dîner. De très beaux souvenirs. ».