Les magasins généraux

Industries et commerces

Caplan a compté plusieurs magasins généraux, épiceries et dépanneurs dans son histoire. En voici quelques uns.

 

Arsène Gendron, père, et son épouse Amanda Sénéchal photographiés entre 1917 (année de vente du magasin à M. Gendron par Herménégilde Robichaud) et 1927, car la nouvelle église n’est pas encore construite. Source : Musée de la Gaspésie.

Magasin général

Théophile Forest/

Edmond S. Leblanc/Frank Godin/magasin de tissus Marina Rivière/Gîte de la Rivière

 

Il n’est pas aisé de retracer l’histoire de ce magasin situé à la jonction de la route Bourdages et de la 132.

 

Selon Huguette Loubert, « Cette maison a une histoire encore plus longue. Elle a été construite par Théophile Forest pour un magasin général et une habitation. Probablement dans les années 1890. Il est né en 1868 à Caplan, fils de Maxime Forest et de Rachel Roussy. Il y a habité pendant plusieurs décennies avec sa mère qui y est décédée en 1919 à l’âge de 85 ans…. Théophile ne s’est pas marié et n’a pas eu de descendance. Il a vendu la propriété à Frank Godin et Eugénie Loubert vers 1935. Théophile est décédé en 1946. Comme Lisette le mentionnait, nous sommes apparentés aux Godin. Oncle Frank était le demi-frère de ma mère et Eugénie était la soeur de mon père. J’y ai beaucoup de souvenirs dont certains d’avoir joué au magasin dans un vrai magasin! ».

 

Elle rajoute : « Cette maison que j’ai bien connue car j’y ai vécu avec mes oncle et tante Godin pendant mes études secondaires a été bâti par Théophile Forest originaire de Bonaventure. Il y a tenu magasin pendant plusieurs décennies avec sa mère. Il est resté célibataire. Dans la maison des Godin il y avait encore les meubles de style victorien du salon et de la salle à manger ainsi que le piano qui avaient appartenu aux Forest. Les meubles, sofa, fauteuils, chaises, était bourrés de crin de cheval qui nous piquaient quand on s’assoyait ! C’était d’une grande élégance mais inconfortable. Les meubles modernes qui les ont remplacés n’avaient pas ce charme, mais on y était bien assis ! Ce serait intéressant de savoir la chaine des propriétaires depuis le début les Forest… »

 

Dans le temps du magasin de Frank Godin, plusieurs citoyens se rappellent des chaises inconfortables : « Je me rappelle de cette maison lorsque nous allions avec mes parents visiter oncle Frank et tante Eugénie. Je devais m’assoir sur ses infâmes chaises noires en Crins et me faire piquer les fesses par des bouts de crins qui dépassait. », partage Ray Bourque.

 

Rosalie Rivière apporte le témoignage suivant : « Je me souviens du magasin de M. Frank et Mme Eugénie. Tante Marina Rivière a acheté cette maison. Nous y sommes allés souvent et avons eu beaucoup de plaisir. Tante Marina a eu un magasin de coupons à l’endroit du magasin. Merci de nous montrer toutes ces belles photos. Il y a souvent beaucoup de souvenirs. » Elle a aussi eu un magasin de tissus.

 

Mais une information contradictoire à ces témoignages figure dans le journal Le Graphic de Campbellton; un dénommé E. S. Leblanc vend la propriété avec son magasin (Graphic, 1921), ce qui contredit quelque peu les témoignages de citoyen.ne.s.

 

Le bâtiment aurait ensuite servi pour abriter le Gîte de la Rivière à une année indéterminée. Aujourd’hui, il a été reconverti en maison.

Une coupure de presse du journal The Graphic.

Le magasin Ferlatte construit en 1923 pour remplacer l'ancien. Source : Paulette Cyr.

Le magasin à Jim Ferlatte

 

Il y aurait eu deux magasins de Jim Ferlatte.

 

  • Le premier, avec sa façade-pignon, aurait été construit avant 1923;
  • Le second, de style Boomtown, a été construit en 1923 (c’est du moins ce qui est écrit sur la façade).

 

Après l’incendie de 1950, le magasin de 1923 devient le Manoir Saint-Charles. Jim Ferlatte n’opérait déjà plus son magasin depuis un moment, car il décède en 1939. Son décès paraît même dans l’édition du Soleil du 13 septembre 1939. Le bâtiment est vendu aux enchères le 23 juin 1947 par sa veuve, Cora Boulet, et il est alors acheté par les Leblanc, qui en font un complexe hôtelier.

Le premier magasin de James Ferlatte, qu'il construit avant 1923. Source : Paulette Cyr.

Le magasin Gendron vers 1978-1979. Source : Colette Doucet.

Le magasin J. A. Gendron

 

L’un des bâtiments les plus mythiques de Caplan est sans contredit le magasin J. A. Gendron, qui était jadis situé au village. Ce magasin était un véritable magasin général où l’on pouvait acheter des biens de toute sorte.

 

Le magasin a été construit pour Joseph-Agnan Sirois et son épouse Emma Bernard, de Caplan, par Joseph Cyr (selon le ministère de la Culture et des Communications). Aux dires de citoyen.ne.s, Sirois était ingénieur de formation, marchand et juge de paix pour le district de Gaspé. Le magasin se construit entre 1890 et 1917, selon le ministère de la Culture et des Communications du Québec, qui le classe comme immeuble patrimonial en 1981. Selon le ministère, « Au magasin proprement dit, construit entre 1890 et 1902, se sont greffés cinq bâtiments – l’appentis, la cuisine, la maison, l’entre-deux et le hangar – répondant aux nouveaux besoins des propriétaires qui ont ajusté l’édifice à leur réalité économique et familiale. ».

 

Selon le ministère, le magasin-résidence aurait été construit entre 1890 et 1902 par Joseph Sirois et Emma Bernard. Entre 1904 et 1907, les besoins de la famille grandissent, et on y greffe une cuisine à droite du magasin et, avant 1917, une maison. L’entre-deux aurait été construit en 1940 (remplaçant l’ancien, construit entre 1904 et 1907), et un hangar est bâti à l’arrière en 1917.

 

Le magasin aurait d’abord ensuit été acquis par Herménégilde Robichaud pendant quelques mois, puis acquis par Arsène Gendron, père, vers 1917. À un moment indéterminé, la propriété du magasin est transférée à son fils, Joseph Arsène.

 

Un comité se forme vers 1979-1980 afin de militer pour la sauvegarde du bâtiment (Le Devoir, 14 octobre 1980). Ce comité souhaite que le magasin retrouve son usage initial ou qu’il devienne un bâtiment culturel. Le magasin est alors la propriété de la Fabrique de l’église, qui veut alors le démolir pour en faire des places de stationnement pour son presbytère. L’urgence, à ce moment, était de le protéger puisqu’il représente l’un des derniers témoins des premiers bâtiments de Caplan, la plupart ayant été démolis au cours de la rénovation de la 132. Alain Duhamel souligne un intéressant problème : « La sauvegarde et la mise en valeur du magasin général J.A. Gendron opposent deux générations, l’ancienne et la nouvelle, qui n’ont pas sur cette affaire les mêmes points de vue ni les mêmes façons de faire. La génération la plus ancienne a connu une autre époque où elle peinait pour survivre. Elle ne peut attribuer à des témoins de ces temps difficiles une quelconque signification exaltante susceptible de contribuer à une identité et à une dignité collectives. Le progrès, ici, se manifeste plus dans la construction d’un petit ensemble immobilier à foyer modique, au centre du village, que dans la conservation d’un bâtiment ancien. ». En 1980, la Fabrique est prête à céder le bâtiment pour qu’il soit déplacé ailleurs. Une étude en cours donnera des indications plus poussées. En 1981, le Comité pour la Sauvegarde du magasin J. A. Gendron s’incorpore officiellement, et le bâtiment est officiellement classé.

 

Finalement, le magasin déménage en 1988 au Village de l’Héritage britannique, aujourd’hui la Pointe Duthie. Depuis 2024, il loge les antiquités de la Brocante de la Baie, qui lui donne un usage cohérent avec son usage initial.

 

Dans l’ouvrage Souvenirs de Caplan, un extrait autobiographique de la vie de J. A. Gendron est reproduit:

 

« Je suis né à Ste-Florence, comté Matapédia en 1909. J’étais le bébé d’une famille de 15 enfants, j’ai toujours été appelé « Beau bébé ». Mon père voyageait beaucoup en Gaspésie, il vendait des instruments aratoires, tandis que le plus vieux de mes frères s’occupait de la ferme. En 1917, mon père acheta un magasin général à Caplan. J’étais heureux d’aller vivre en Gaspésie, même si les Acadiens nous appelaient les « saindoux » ou les « les canayens d’en-haut ». Comme je n’aimais pas les études, j’ai commencé à travailler au magasin à 16 ans. Je me souviens que quand j’ai commencé à écrire aux petites filles, je ne voulais pas que mon père qui s’appelait Arsène, comme moi, ouvre mes lettres. C’est pourquoi pour faire une distinction, j’ai commencé à signer J.A. Gendron (quoique cela n’aurait pas été grave même si mon père aurait lu mes lettres.). Quand je me suis marié le 3 septembre 1930 à Stella Lelièvre à St-Joseph de Cap d’Espoir, mon père m’a vendu des parts du magasin. Nous avons eu 7 enfants, dont 2 sont morts, presque à la naissance. (2 garçons). Il reste 3 filles et 2 garçons et nous avons 12 petits-enfants. Ma femme est morte d’un accident d’auto le 17 juillet 1978. Mgr Goupil est venu m’apprendre l’accident, j’étais en train de tondre le gazon. Je n’ai pas besoin de vous dire que la tondeuse est restée là. La seule manière que j’ai pu me consoler, c’est en me disant que cela aurait été pire pour elle, si elle était restée infirme et obligée de passer sa vie en chaise roulante. Le bon Dieu l’a délivrée de ses souffrances. Après la mort de ma femme, je ne pouvais pas rester seul. Mes enfants étaient en ville et tous bien placés. Alors j’ai vendu ma propriété après y avoir travaillé 63 ans. Merci à la population qui m’a encouragé! Un bon souvenir qui me revient, c’est d’avoir été choriste durant 45 ans. Le Concile encourageait fortement la foule à chanter afin d’apporter une meilleure participation. C’est donc moi qui l’ai dirigée dans la nef jusqu’en 1975. C’est malheureux que tout cela ait pris fin. Je voudrais profiter de l’occasion pour féliciter Mlle Jeanne Ferlatte, qui s’est toujours tellement dévouée comme organiste. J.A. Gendron, contact fait le 31 octobre 1983. Fin. »

 

 

Ils se rappellent du magasin Gendron

 

Josette Gélinas : « Vous souvenez-vous que madame Stella (Gendron) avait ouvert un magasin de chapeaux au deuxième étage ? J’y suis allée avec maman. ».

 

Lilianne Babin : « J’allais chercher mes bonbons à ce magasin général au début des années 1960 ». Murielle Arsenault : « J’allais chercher mes bonbons à ce magasin général au début des années ‘60 ».

 

Raynald Babin : « Un monsieur, Ernest Loubert, est allé acheter une égoïne. Gendron lui dit : c’est $3.00. Loubert répond : c’est $2.00 dans le catalogue Eaton. M. Gendron dit : Ok, donne le $2.00, et il remet l’égoïne sous le comptoir. Tu viendras la chercher dans 8 à 10 jours, c’est le temps de livraison! Une histoire racontée par mon père dans les soirées de cartes ».

 

Gérard Lepage : « Reportage des plus intéressants. Comme plusieurs d’entre vous, je suis allé acheter des bonbons chez M. Arsène. Une anecdote amusante qui me revient en mémoire : «pour mon frère et moi, mon père avait commandé des étrennes pour Noël par catalogue. Les cadeaux n’étaient pas arrivés un dimanche 24 décembre, veille de Noël. Donc, pas de cadeaux pour nous sous le sapin. Monsieur Gendron avait avait ouvert son magasin spécialement pour mon père après la messe et mon père y avait trouvé un cadeau pour mon frère et un pour moi. Merci M. Arsène ». »

 

Jacinthe Lepage: « Monsieur Arsène est décédé en 1992 à 82 ans. Il portait toujours sa palette verte, un tablier à la taille, un bout de cigare aux lèvres. »

Déménagement du magasin Gendron à New Richmond, en 1988. Source : Gilles Querry.

Coupure de presse du journal L'Événement.

Bugeaud et Frères

 

Le magasin Bugeaud et Frères figure dans des publicités, dont celle du journal L’événement du 9 octobre 1964.

Les deux magasins Martel-Cavanagh côte à côte. Source : inconnue.

Magasin Martel-Cavanagh

 

Il y a eu deux magasins Martel-Cavanagh à Caplan.

 

Le premier

 

Ce commerce, adjacent à la maison (à droite sur l’image), était tenu par Berthe Babin (mariée Martel, puis Cavanagh). Selon Josette Gélinas, « Je me souviens très bien de ce premier magasin. Dans le temps des Fêtes, Madame Cavanagh avait toujours de belles décorations et j’étais fascinée par tous les magnifiques choses et les jouets à vendre. C’était un monde de magie. Nous avions toujours hâte de voir les nouveautés. Nous, les enfants, n’avions jamais vu de tels trésors. Souvenirs des beaux moments de notre enfance. Quelle personnalité Madame Cavanagh ! Une femme brillante, toujours souriante. Je ne l’ai jamais oubliée. ».

 

Le magasin n’existe plus, ayant été démoli par un accident de la route. Selon Pauline Gallagher, « La veille au soir de ce vol (de banque), 2 fortes lumières d’auto avaient frappé dans la vitrine du petit magasin, dépanneur à maman, tous les 2, maman et moi n’avions pas aimé cela, et le matin on a appris que des voleurs avaient défoncé le magasin Cavanagh; on a pensé que la veille au soir, ils étaient venus voir la grosseur du magasin à maman, trop petit pour eux, une simple déduction… ».

 

Le commerce n’existe plus, mais la maison oui; elle est située au 63, boulevard Perron Est.

L'actuel magasin Martel-Cavanagh. Source : Josette Gélinas.

Le deuxième magasin Martel-Cavanagh/Magasin Réal Babin/Gus

 

À l’emplacement actuel du Gus se trouvait le deuxième magasin de Berthe Babin. Il semble prendre alors le nom de « Martel Cavanagh ». En 1955, il y a eu un vol dans ce magasin. Berthe vend son magasin dans les années 1960 aux Babin, qui l’opèrent sous la bannière « Magasin Réal Babin Ltée ». Ce magasin s’incorpore le 29 novembre 1969 par l’association de plusieurs personnes: Jean-Réal Babin, gérant; Dolorès Jalbert, commis et épouse de Jean-Réal; et Edgar Babin, rentier.

 

Aujourd’hui, le bâtiment existe toujours. Il s’agit aujourd’hui du commerçant Gus.

 

Selon Bertrand Poirier, « Je ne sais pas si certains s’en souviennent mais on appelait le magasin de Mme Cavanagh autant le magasin de « La Martel » que celui de M. Julien Cavanagh. Je vais vous conter une anecdote vécue dans le magasin Martel-Cavanagh. M. Cavanagh était une très bonne personne et très habile au lancer-léger. Même si ce commerce était plus un magasin de linge pour homme ou femme, il vendait à peu près de tout et même des articles de pêche. Il nous a fait une démonstration à mon père et à moi d’un lancer avec sa canne à pêche dans son magasin entre deux rangées de linge. Et ça restait entre les deux rangées sans jamais toucher au linge. Moi ti-gars ça m’avait beaucoup impressionné. »

 

Un autre témoignage de Bertrand Poirier : « Tout un monsieur que Julien Cavanagh. Il n’y avait pas que des vêtements qui étaient vendus dans ce magasin, il se vendait aussi des cannes à pêche avec lancer léger. Je le vois encore faire des démonstrations de lancée entre deux rangées de linge directement dans le magasin. Il était habile et lançait bien droit. ».

 

Le magasin Martel Cavanagh/Réal Babin/Gus aujourd’hui correspondent tous ainsi au même bâtiment.

 

Magasin J. A. Arsenault. Source : Marcel Berthelot.

Magasin J. A. Arsenault/Jean-Marie Berthelot / Émilien Bujold / Réal Robichaud

 

Ce magasin serait situé au Ruisseau-Leblanc, à moins d’un kilomètre du pont, et près de la route Arsenault. Il a été la propriété de 3 commerçants: d’abord, Joseph Arsenault (présent dans les bottins Mercantile Agency en juillet 1899), puis Jean-Marie Berthelot, et Marcel Berthelot, qui y serait né en 1945 et y aurait demeuré jusqu’en 1959-1960. La propriété a ensuite été rachetée par Émilien Bujold et revendue à un Réal Robichaud qui y opère un magasin jusque dans les années 1960 (en 1964, une citoyenne, Marielle Thériault, se rappelle d’y avoir acheté une chaise haute). Le bâtiment aurait ensuite pris feu après 1964. Il était près de la route qui mène au 2e Rang.

 

Selon Fernand Robichaud, « Je me souviens lorsque Réal Robichaud est arrivé de l’Ontario il a acheté ce magasin pour vendre des meubles. Ensuite il a passé au feu. Je devais avoir 10 ans alors ça fait presque 55 ans de ça. Il était en face de chez moi à la place du bloc à appartement vert ».

Le magasin Lepage en 1983, un an avant son déménagement. Source: Gérard Lepage.

Magasin de Thomas Lepage

 

Thomas Lepage aurait eu un magasin général au Ruisseau-Leblanc. Selon Gérard Lepage, « Mon père, Thomas Lepage, possédait un magasin général à Caplan (Ruisseau-Leblanc). Les soirs d’hiver, les hommes du voisinage venaient jaser. On se racontait des histoires. Mon frère et moi écoutions ça religieusement. Je me souviens que mon père racontait que son grand-père, Sifroy Lepage (mon arrière-grand-père) avait attrapé un flétan de 300 livres au jigger. Il avait lutté pendant deux ou trois heures pour réussir à le capturer. Une vraie histoire du Vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway. Aidé des voisins, il avait rapporté sa prise chez lui pour la partager avec eux. Les Gaspésiens ont toujours été des gens généreux. Le soir au magasin de mon père, les histoires de pêche miraculeuse, les histoires de chantiers avec les hommes forts, les ours et les orignaux, les histoires de bateaux fantômes ou de revenants étaient les sujets de conversation que je préférais. Tout cela se passait dans la fumée des pipes et des cigarettes roulées à la main. J’adorais écouter ces histoires… ».

 

Un autre témoignage : « Il me vient d’autres souvenirs du magasin général de mon père. Durant le temps des fêtes de Noël, les hommes du voisinage continuaient à fréquenter le magasin après le souper. Pour Noël, beaucoup des jeunes hommes sortaient des chantiers pour les vacances. Ils arrivaient un plus tard au magasin. Vers 19h30 ou 20h00. Les clients réguliers arrivaient plutôt vers 18h30. Les jeunes hommes aimaient faire des blagues sur la sexualité et raconter des histoires grivoises. Mon père nous envoyait du côté de la résidence pour protéger nos chastes oreilles de 7 ou 8 ans. Ma mère nous faisait faire notre toilette (et nos prières bien sûr) et nous montions nous coucher. Du moins, c’est ce qu’on devait faire. Mon frère et moi nous nous levions et nous allions coller nos oreilles sur la grille qui laissait monter la chaleur à l’étage des chambres. La grille laissait monter la chaleur mais aussi monter les histoires « cochonnes ». Il est arrivé que ma mère nous trouve endormis l’oreille collée à la grille le sourire aux lèvres de la dernière histoire entendue. Cette vie sociale au magasin de mon père fait partie de mes beaux souvenirs d’enfance. ».

 

Il y avait un bureau de poste à l’intérieur. Gérard Lepage se rappelle des temps des fêtes dans ce magasin/bureau de poste :

 

« Comme plusieurs semblent intéressés par des souvenirs du magasin général et du bureau de poste de mon père, voici un autre de mes précieux souvenirs, le temps des Fêtes de Noël. Dans les années 1950, il n’y avait presque pas de magasin pour acheter les cadeaux de Noël. Tout se faisait par catalogue (chez Dupuis, Eaton, Simpson). Comme nous avions le bureau de poste, les cadeaux arrivaient par le train. Il y avait un poteau attrapeur pour déposer le gros sac de toile contenant les lettres que les gens du coin envoyaient à leurs connaissances. Un bras métallique sortait par la porte du train qui roulait à vitesse réduite et attrapait au passage ce sac. Et, le proposé dans le train poussait les précieux sacs contenant les cadeaux de Noël sur le côté des voies ferrées. Il pouvait y avoir jusqu’à 8 ou 10 sacs remplis de cadeaux.

 

Comme les hivers étaient rudes, les trains étaient souvent en retard. Mon père communiquait par téléphone avec le chef de gare, M. Berthelot, pour connaître l’heure d’arrivée du train. Habituellement, le train passait vers le milieu de l’après-midi. Durant les tempêtes d’hiver, le train pouvait passer assez tard en soirée. Le temps d’attente était long et le magasin était bondé des gens attendant les précieux colis. Quelques jeunes hommes présents aidaient mon père à rapporter les sacs enneigés. Pendant 20 ou 30 minutes, mon père et ma mère ouvraient les sacs et classaient les colis. Parfois, on entendait quelqu’un crier à mon père : « Thomas, mon cadeau é-ti arrivé? » Mon père répondait toujours : attends, ça sera pas long. Cette période de l’arrivée des cadeaux durait deux ou trois semaines précédant Noël. C’était des moments féeriques pour moi. Certains passaient leur commande trop à la dernière minute et les cadeaux n’arrivaient que pour le Jour de l’An. Cordonnier mal chaussé, une fois mon père avait trop attendu pour commander nos cadeaux à mon frère et moi. Le matin du 25 décembre, il avait demandé à son ami M. Arsène Gendron, marchand général lui aussi, s’il pouvait venir à son secours. Après la messe, M. Gendron avait reçu mon père avec mon frère et moi pour choisir chacun un cadeau. Je me souviens avoir choisi une toupie. J’avais environ 5 ans. C’est comme ça que j’ai appris que le Père Noël n’existait pas. ».

 

Sur la photo ci-contre, le magasin Lepage en 1983, un an avant son déménagement. Le terrain et la maison furent vendus l’été suivant à Roger Poirier qui agrandit son camping après avoir vendu et déménagé la bâtisse. Le bâtiment n’existerait plus aujourd’hui.

 

La maison de Thomas Lepage une fois déplacée. Rénovée, cette maison est maintenant à environ 1 km à l'ouest du camping près de la route du nouveau cimetière, la rue des Mélèzes. Source : Gérard Lepage.

Le magasin de Joseph G. Cyr vers 1880. Source : Paulette Cyr.

Magasin de Joseph G. Cyr

 

Joseph G. Cyr, celui-là même qui construit le magasin Gendron, aurait aussi été commerçant.

 

Selon Louise Landry, « Joseph Gordon Cyr s’établit à Caplan, épouse la jeune sœur du premier curé de l’endroit, et ouvre un magasin général juste en face de l’église actuelle, sur le front de mer. Il a aussi tenté sa chance avec une scierie, expérience désastreuse puisque son fils y subira un accident mortel à l’âge de 21 ans. Joseph-Gordon est né à Maria en décembre 1850. Le 17 septembre 1879, il épouse à Caplan, Malvina Chrétien. Il est décédé à Caplan le 13 avril 1935, à l’âge de 84 ans. »

 

Dans les Mercantile Agency, on le voit apparaître pour la première fois en 1878 et il est alors gérant d’un « General Store » à Caplan.

 

Il disparait des Mercantile Agency books en 1896, puis revient la même année avec la mention « General store and Lobsters » à Rivière-Caplan.

 

En 1898, il est à Caplan (et non pas à la Rivière), ne semble pas avoir continué dans le commerce de homard. Il tient toujours son magasin général tout en ayant un moulin à bois.

 

Pauline Cyr, une descendante de Joseph G. Cyr, pose l’hypothèse que son magasin ait été vendu autour de 1892, quand il commence à opérer un moulin à scie au Ruisseau-Leblanc. Nous ne savons pas si ce magasin existe toujours.

Magasin d'Eubullus McLellan. Source : Edward C. Garrett.

Magasin d’Eubulus McLellan

 

On appelait ce magasin « Chez Youbé McLellan ». Ce bâtiment, et la maison adjacente à la Rivière-Caplan, n’existent plus aujourd’hui. Selon Anne-Marie Brière, M. Sandy McLellan était le commis. Il était en opération dans les années 1960, mais disparait dans les années 1970, alors que la route 132 est réaménagée.

 

Gilles Babin se rappelle: « J’y allais acheter des bonbons forts pour mon grand-père Gauthier. J’ai toujours en tête une image de ce magasin, il y avait une cuve à laver en métal blanc dans la fenêtre du côté droit de la porte d’entrée. ».

Et tous les autres magasins!

 

Plusieurs autres magasins sont présents dans les recensements, bottins de commerces, etc. Pour plusieurs d’entre eux, nous n’avons que très peu d’informations, et souvent, pas de photo. Voici néanmoins une liste de tous les commerces recensés à Caplan. Note : (RL) signifie Ruisseau-Leblanc.

 

Magasin général Adolphe Poirier

 

On voit apparaître le magasin d’Adolphe Poirier dans les bottins Mercantile Agency en janvier 1894. Il disparait en 1898 et réapparait en juillet 1899. Puis, disparait de nouveau en septembre 1900.

 

Magasin général Alphonse Poirier

 

Magasin général Angélique Cyr

 

Dans les Mercantile Agency, on voit ce magasin apparaître dans l’édition de juillet 1881. Elle aura aussi un magasin à Maria.

 

Magasin général Bonaventure Arseneau (RL)

 

Ce magasin apparait à la fin de l’année 1893 au Ruisseau-Leblanc. En 1894, il semble vendre des chaussures (« GS & Shoes« ).

 

Magasin général Boudreau & Arsenault

 

Dans les bottins de la Mercantile Agency, en janvier 1900, le magasin général Boudreau & Arsenault se rajoute à Caplan.

Magasin général E.  Kerr

 

En juillet 1901, le magasin général E. Kerr se rajoute dans les Mercantile Agency books.

Magasin général Elzéar Arsenault (RL)

 

Ce magasin apparait à la fin de l’année 1893 au Ruisseau-Leblanc dans les bottins Mercantile Agency. Il aura aussi un magasin à Saint-Siméon.

Magasin général Félix Bigeaud (RL)

 

Ce magasin apparait à la fin de l’année 1893 au Ruisseau-Leblanc dans les bottins Mercantile Agency. Il disparait du registre en septembre 1898.

 

Magasin général F.-X. Babin

 

En septembre 1900, le magasin général F.-X. Babin ouvre ses portes. Il est présent dans les bottins Mercantile Agency.

Magasin général Georges Forest

 

En 1895, le magasin général de Georges Forest semble ouvrir ses portes. Il disparait du registre en septembre 1898.

Magasin général Hervé Mercier

 

Cette personne, selon un citoyen, aurait eu un magasin général à Rivière-Caplan dans les années 1940-1950.

 

Magasin général Widow Maxime Forest

 

Une dénommée Mme Forest, veuve, aurait eu un magasin de provisions à Caplan dès 1887 dans les bottins Mercantile Agency. En 1890, elle fait affaire à Bonaventure, Saint-Siméon et Caplan. En 1891, elle fait aussi des transactions à Gascons. En 1893, elle est présente à Caplan et au Ruisseau-Leblanc. En 1896, on trouve plutôt son nom écrit de la manière suivante : « Widow Maxime Forest ». Elle disparait des registres en septembre 1898.

 

Magasin général Jos. Omer Lagacé

 

On voit apparaître le magasin de Jos. Omer Lagacé en septembre 1894 dans les bottins Mercantile Agency. On ne semble plus le voir en 1897. En 1898, il revient sous le nom « Lagacé & co ». En 1900, on voit simplement « Jos. Lagacé ».

 

Magasin général Joseph Poirier

 

En 1892, le magasin général de Joseph Poirier se rajoute à la liste de commerçants de Caplan dans les bottins Mercantile Agency. En 1893, on trouve plutôt le nom « J. F. Poirier ». Il n’est plus là en 1895.

 

Magasin général chez Léonide Poirier/Mme Louisée

 

Ce magasin serait situé à Rivière-Caplan, selon des citoyens. C’était aussi le magasin de Mme Louise (ou « Mme Louisée »). Il était à l’ouest de la route Dion.

 

Magasin général Louis Cyr

 

En 1892, le magasin général de Louis Cyr se rajoute à la liste de commerçants de Caplan dans les bottins Mercantile Agency. On ne le voit plus en 1897.

 

Magasin général Thomas McLellan

 

En septembre 1893, on voit pour la première fois Thomas McLellan passer du commerce de bardeaux à la tenue d’un magasin général dans les bottins Mercantile Agency.

 

Magasin général Gabriel Garant

 

On voit apparaître le magasin de Gabriel Garant en janvier 1894 dans les bottins Mercantile Agency.

 

Magasin général Mme Marie Louise Babin

 

On voit apparaître le magasin de Marie Louise Babin en janvier 1894 dans les bottins Mercantile Agency. On ne la voit plus dans l’édition de 1897. Elle revient en janvier 1899.

 

Magasin général Mme James Babin

 

En 1892, Mrs James Babin se rajoute parmi les magasins généraux de Caplan dans les bottins Mercantile Agency. En 1893, elle n’est plus là. Elle réapparait en 1896 sous le nom « Mrs Widow James ». On ne la voit plus en 1897.

 

Magasin général Le Grand J. P. (RL)

 

Ce magasin apparait à la fin de l’année 1893 au Ruisseau-Leblanc dans les bottins Mercantile Agency. Il œuvre aussi dans les bardeaux à la même année.

 

Magasin général Joseph Henri (RL)

 

Ce magasin apparait à la fin de l’année 1893 au Ruisseau-Leblanc dans les bottins Mercantile Agency. Il œuvre aussi dans les bardeaux à la même année et fait affaire à Bonaventure.

 

Magasin général Olivier Arsenault (RL)

 

Ce magasin apparait à la fin de l’année 1893 au Ruisseau-Leblanc dans les bottins Mercantile Agency. Olivier Arsenault aura aussi un magasin à Bonaventure. En 1897, il est plutôt du côté de Petit-Bonaventure (Saint-Siméon). En 1898, on le dit au Ruisseau-Leblanc.

 

Magasin général William F. McLellan

 

En 1893, on voit que le magasin de William F. McLellan apparait à Caplan dans les bottins Mercantile Agency. On ne semble plus le voir en 1897.

Magasin général Gauthier & Arsenault

 

En 1892, le magasin général de Gauthier & Arsenault se rajoute à la liste de commerçants de Caplan dans les bottins Mercantile Agency. Il ne dure aussi que quelques mois. Puis, il revient en 1895. En 1897, ils œuvrent aussi à la Petite Cascapédia et à Musselyville. En 1898, seulement à Petite-Cascapédia.

 

Magasin général Stanislas Babin

 

En septembre 1900, le magasin général Stanislas Babin ouvre ses portes dans les bottins Mercantile Agency.

 

Magasin général William Colville

 

En 1892, le magasin général de William Colville se rajoute à la liste de commerçants de Caplan dans les bottins Mercantile Agency. En 1897, il ne semble plus avoir de magasin général, mais distribue en gros de la farine et des « railway ties ». On trouve aussi en 1897 le nom de Thomas Colville, et il n’a plus de magasin général, mais distribue de la farine en gros.

 

Magasin général Flavien Babin

 

En 1891, dans les bottins Mercantile Agency, on voit le magasin de Flavien Babin apparaître. Il disparait en septembre 1900.

 

Magasin général Wilfred Allard

 

En 1890, le magasin général de Wilfred Allard se rajoute dans le bottin de commerces de Caplan dans les bottins Mercantile Agency. Il n’est plus là en 1893.

 

Magasin général Napoléon Garant

 

En 1889, Napoléon Garant aurait eu un magasin général à Caplan, selon les bottins Mercantile Agency.

 

Magasin général Alex McLellan

 

En 1887, Alex McLellan a un magasin général à Caplan dans les bottins Mercantile Agency. Il est là en 1892, mais pas en 1893.

 

Magasin général W. Howatson Jr.

 

En 1887, W. Howatson Jr. aurait eu un magasin général à Caplan d’après les bottins de la Mercantile Agency. On ne le voit plus en 1890.

 

Magasin général Robert Fair

 

En 1887, Robert Fair est mentionné dans les bottins de la Mercantile Agency comme ayant un magasin général; l’année précédente, il était « trader ». Il n’est plus là en 1890.

 

Magasin général Théophile Poirier

 

En 1883, dans les Mercantile Agency, on voit apparaitre le moulin de Théophile Poirier (?). Il fera aussi affaires comme marchand de bardeaux dans à Saint-Siméon. Il est là en 1892, mais plus en 1893.

 

Magasin général John McRae

 

Dans les bottins Mercantile Agency, on voit ce magasin apparaître dans l’édition de septembre 1879. Il disparait en 1883, puis revient dans le bottin en 1887.

 

Magasin général R & D Kerr

 

La première fois que Caplan apparait dans les annuaires Mercantile Agency est en 1875. En 1875, il n’y aurait qu’un seul commerce à Caplan, soit R & D Kerr, « General Store« .

 

En janvier 1878, on voit plutôt juste D. Kerr. En juillet 1878, il n’y est plus du tout.

 

Magasin McLarren

 

Magasin René Bourdages

 

Magasin Alphonse Tremblay

 

Magasin Charles Ambroise Tremblay

 

D’après une descendante, Charles Ambroise Tremblay aurait eu un magasin vers les années 1880 à la Rivière-Caplan. Ce témoignage provient de Dorice Tremblay.

 

Il apparait pour la première fois dans le bottin de la Mercantile Agency en 1887. Il n’y est plus à la fin 1892.

 

Magasin J. A. Boudreau (ensuite restaurant Victor Leblanc)

 

Le magasin de Joseph-Adelme Boudreau, originaire de Carleton, aurait été ouvert dès le début des années 1900. Il aurait été situé en face du magasin Gendron avant son déménagement, selon Pauline Gallagher.

 

Selon Josette Gélinas, « À ce moment-là, le magasin était tout près de la maison. Donc, résidence et magasin, l’un tout près de l’autre. Lorsque Monsieur Victor Leblanc, demeurant à Bonaventure a acheté la bâtisse, il l’a déménagée en la « tirant  » sur son terrain (vers l’est). Il semble que c’était au début des années 1940. ».

 

Magasin général V. Onraet

 

En janvier 1900, le magasin général de V. Onraet se rajoute à Caplan. Il est plutôt du côté de Musselyville en septembre 1900.

 

Magasin général Boissonneault

 

Ce magasin est nommé dans le témoignage d’un citoyen.

 

Coupure de presse de l'incendie de l'épicerie Saint-Charles, en 1997.

Les épiceries

 

C. P. Brier

 

P. Brière aurait eu une épicerie dès 1893 selon les livres de la Mercantile Agency. Il est toutefois absent en 1894.

 

 

Épicerie/Tabagie de Thomas Robichaud et Mme Bernadette « Bedette »/Épicerie Axep/JABO/Robiprix

/Épicerie Saint-Charles/

 

Ce bâtiment a connu plusieurs vocations. Selon Fernand Robichaud, « La bâtisse a appartenu à mon grand père Thomas Robichaud. Au début des années 60, il exploitait un restaurant, par la suite il a ajouté une partie au bâtiment et il a ouvert une épicerie et il servait aussi de la viande fraîche. Pour sa retraite, il a ouvert une tabagie et il a vendu la bâtisse à son fils Guy Robichaud. Lorsqu’il s’est retiré Maryse a pris possession de la tabagie. Guy quant à lui, après avoir vendu la bâtisse à Claude Ferlatte, le père de Sylvain, qui la nomme « Épicerie Saint-Charles », il a ouvert la quincaillerie qui porte le nom de Ace aujourd’hui. Ensuite Maryse Robichaud a pris possession de la quincaillerie et il a ouvert la cours de construction ». Le bâtiment aurait été dévasté par le feu en 1997. Au moment où il disparaît, le bâtiment abritait l’Épicerie Saint-Charles et la Tabagie Chez Martin, en plus de six logements. Le bâtiment disparaît complètement à ce moment (Le Soleil, 13 mai 1997). Il était voisin du bureau de poste, et était situé au 25, Perron Ouest. Son dernier propriétaire était Sylvain Ferlatte et sa mère Huguette Paquet.

 

Épicerie chez Jean-Claude

 

L’épicerie de Claude Audet, située au 310 Boul Perron Ouest à la Rivière-Caplan, était attachée à sa maison. Deux portes de garage ont remplacé la devanture de l’épicerie.

 

Épicerie Edwin Babin

 

Elle aurait été détruite pour faire place au viaduc, puis reconstruite ailleurs.

 

L'affiche de Robiprix. Source : Maryse Robichaud.

Et les dépanneurs?

 

Caplan a compté de nombreux dépanneurs dans son existence.

Dépanneur de M. et Mme Morrisette

 

Ce dépanneur se trouvait en haut du Ruisseau-Leblanc.

 

Dépanneur Vieux Moulin

 

Ce dépanneur se trouvait en haut de la plage de la Rivière. Edmond Garant en était un des propriétaires.

 

Dépanneur Lapointe

 

Dépanneur chez Mme Rose Gallagher

 

Son magasin était situé en face du dépanneur actuel.

 

Dépanneur Lucie

 

Dépanneur à Pierre Lacasse

 

Ce magasin était en opération dans les années 1980.

 

Le  5-10-15 de Mme Edgar Babin

 

Ce magasin était situé à la Rivière-Caplan.

 

Robert Paquet

 

Dépanneur chez Edmond et Pierrette

 

Ce dépanneur était situé en haut de la plage, à côté de la chute. Edmond et Pierre l’opéraient au moins entre 1977 et 1985.

Signature McLellan sur le plancher de la maison de Martin Leblanc. Cliché pris en 2010. Source : Martin Leblanc.

Épicerie chez Everett McLellan

 

La bâtisse était située juste avant d’arriver chez Cecil McLarren, avant d’arriver à l’hôtel à Hervé Mercier. La boucherie fut détruite début 1970, mais la maison existe toujours. Au cours de rénovations, son nouveau propriétaire, Martin Leblanc, a trouvé la signature d’Everett McLellan sur un plancher!

La boucherie Mercier. Source : Jacinthe Lepage.

Les boucheries

 

La boucherie Mercier

 

Un certain J. A. Mercier aurait tenu une boucherie à Caplan. Selon Jacinthe Lepage, Yvon Babin y aurait été boucher. Selon André-Gilde Poirier, « J’ai connu ce monsieur Mercier qui avait une boucherie. Un de ses gars se nommait Michel si je me souviens bien et il était dans ma classe à l’école. Je me souviens aussi que lui et son frère lançaient des roches dans les vitres de la grande de M. Charles Bernard et celui-ci courrait après eux et tu aurais dû voir la vitesse avec laquelle ils s’enfuyaient. Toutefois, la famille est partie de Caplan et plus jamais j’ai entendu parler d’eux. ». Selon Jean-Pierre Bujold, la boucherie était située près de M. Paris, dans la route de la Station.

 

 

Boucherie Fernand Robichaud

 

Il s’agit de l’actuelle boucherie-charcuterie du Havre.